
Goma et ses alentours en détresse : un million de vies en péril
Depuis plusieurs semaines, l’est de la République Démocratique du Congo traverse une crise humanitaire sans précédent. À Goma et dans ses environs, les combats ont déjà forcé près d’un million de personnes à fuir, aggravant une situation déjà critique. Face à l'urgence, plusieurs organisations transparentes belges se mobilisent pour porter secours aux populations abandonnées.

L'eau potable se fait rare, la famine menace, et l'insécurité rend toute aide complexe. En Avant Les Enfants, présente sur le terrain depuis 30 ans, soutient activement 6 500 bénéficiaires grâce à ses partenaires locaux. Mais aujourd'hui, les besoins sont immenses : nourriture, abris, soins médicaux... Chaque contribution est une chance de survie.
ULB-Coopération, ONG universitaire intégrée, elle aussi, depuis plus de 30 ans au Kivu, intensifie ses efforts pour soutenir les structures de santé de Goma. Grâce à une collecte de fonds lancée en collaboration avec l’ULB, des médicaments et des équipements essentiels ont déjà pu être acheminés vers l'Hôpital Provincial du Nord-Kivu (HPNK), et au Centre de Santé Médicalisé Urbain (CSMU) de Kyeshero. Ces appuis sont cruciaux pour soutenir les équipes médicales qui, jour après jour, luttent pour sauver des vies et offrir des soins de qualité aux patient·es, malades ou blessés.
La crise touche également les zones rurales, où les paysans voient leurs cultures pillées et leurs outils de travail détruits. Humundi, aux côtés du CENADEP et de la CONAPAC, tente de préserver le droit à l'alimentation en renforçant les capacités des agriculteurs locaux. Mais comment récolter lorsque la guerre ronge les terres et sème la terreur ?
Sur l'île d'Idjwi, où des milliers de réfugiés ont trouvé asile, Mothers and Midwives Support s'organise pour fournir une assistance médicale d'urgence. Une citerne de 5 000 litres a été installée, mais l'accès à l'eau potable et aux soins reste insuffisant. La solidarité est essentielle pour assurer la survie des femmes enceintes et des nouveau-nés.
Pendant ce temps, à Bukavu, le chaos règne. Le M23 y impose sa loi, plongeant la ville dans une spirale de violence. WAPA et son partenaire congolais BVES poursuivent leurs efforts pour protéger les enfants enrôlés de force dans les groupes armés. Reloger ces jeunes, leur offrir un refuge et un avenir est un défi colossal.
Caritas International, de son côté, coordonne une réponse d'urgence avec Caritas Développement Bukavu pour venir en aide aux déplacés et aux familles d'accueil. Distribution de vivres, abris d'urgence, fournitures de première nécessité... Chaque geste compte pour soulager cette détresse sans fin.
ACTEC suit également de près l’évolution de la situation à travers ses partenaires situés à Kinshasa et Lubumbashi. Pour l’instant, ces régions restent plus stables, mais la vigilance est de mise. Leurs partenaires restent attentives aux communications des ambassades en cas d'urgence.
Frères des Hommes reçoit des témoignages directs de ses partenaires du Nord et du Sud-Kivu, qui font état de déplacements massifs et d’appels à l’aide. Certains, cloîtrés sans eau ni électricité, ont assisté à des pillages, notamment du Programme Alimentaire Mondial. Malgré la crise, Frères des Hommes poursuit son soutien aux populations vulnérables en aidant les femmes et les familles à préserver leurs moyens de subsistance et en menant des actions de sensibilisation sur les comportements à adopter en période de conflit.
Médecins du Monde apporte des soins médicaux et un soutien psychologique aux déplacés. Malgré les pillages et bombardements des centres de santé, l’organisation déploie des cliniques mobiles et soutient plusieurs hôpitaux, notamment à Katana et Uvira. Dans les Hauts Plateaux, malgré un accès difficile, ses équipes continuent à soigner les populations isolées, victimes de violences et de malnutrition.
Face à l'horreur, la générosité est plus qu'essentielle. Votre don peut faire la différence. Soutenez ces organisations qui, jour après jour, luttent pour sauver des vies.